Test : Cyberpunk 2077, 10 cartes graphiques en benchmarks

    Cyberpunk 2077, Ray Tracing et DLSS

    Nous l’avons vu, le DLSS en mode performances augmente considérablement le framerate en jeu. Mais y a-t-il un impact visuel à considérer ? Dans l’exemple ci-dessous, nous avons recadré une petite partie de l’image afin de mieux voir les petits détails. On constate un léger lissage des éléments au niveau du luminaire (là où il n’y a pas de LEDs) et plus globalement sur les petits détails. Mais globalement, sans zoomer sur l’image, il est très difficile de faire une différence. Au vu des gains que cela apporte, nous ne pouvons que conseiller d’activer le DLSS.

    Regardons maintenant de plus près ce qu’apporte le Ray Tracing. Dans ce titre, nous retrouvons quatre effets apportés par cette technologie :

    • Diffusion : le jeu regorge d’enseignes au néon, de publicités et d’autres sources de lumière artificielle. Avec le ray Tracing, la lumière de ces sources éclaire avec précision les détails environnants, améliorant encore la qualité d’image et l’immersion. Faisant de Night City un lieu encore plus vivant. De plus, Cyberpunk 2077 utilise une technologie d’éclairage diffus pour améliorer l’éclairage du dôme céleste, permettant à la lumière diffusée de l’atmosphère d’éclairer de manière réaliste les surfaces et d’être occlus avec précision par les bâtiments et les objets, créant un aspect plus naturel qui améliore encore l’immersion et la qualité de l’image.
    • Réflexion : des réflexions précises en temps réel sont importantes pour le réalisme et l’immersion, en particulier dans les grands jeux en monde ouvert comportant des gratte-ciel et d’innombrables surfaces brillantes. Chaque surface et objet appropriés ajoutent ces réflexions réalistes de haute qualité, permettant d’augmenter la fidélité pour une expérience de jeu immersive. Les voitures reflètent les néons de Night City, les rivières et les plans d’eau reflètent les détails environnants, le verre présente des reflets transparents, les bâtiments reflètent le monde qui les entoure, etc. Bref, s’il est censé être réfléchissant, il réfléchit.
    • Ombres et occlusion ambiante : cet effet génère des ombres et ajuste les ombres là où les objets et les éléments du jeu occultent la lumière. Cela se manifeste souvent par les ombres les plus petites et les plus fines autour des plis des vêtements, entre les pages de papier et entre les touches d’un clavier. Sans occlusion ambiante, les jeux semblent plats, les objets semblent flottants et le réalisme est grandement diminué.Le Ray Tracing permet d’augmenter la précision et la qualité de l’effet en veillant à ce que chaque recoin et recoin soit correctement ombré, affinant davantage la qualité de l’image et l’immersion.
    • Illumination globale (ce dernier point nécessite le réglage du Ray Tracing en mode « Psycho ») : En réalité, la lumière du soleil rebondit, augmentant l’éclairage des surfaces et des objets à proximité. En outre, les propriétés de couleur des surfaces sont absorbées et ajoutées aux rebonds, de sorte que, par exemple, une lumière vive rebondissant d’un mur rouge vers un sol carrelé blanc présenterait une teinte de rouge. Cet effet s’applique exclusivement à la lumière projetée par le soleil avec un seul rebond. C’est exigeant, mais si le système a la marge pour l’activer, on bénéficiera d’un réalisme et d’une fidélité de niveau supérieur.

    Par exemple on peut voir ci-dessous que le néon émet sa lumière dans tous les sens ce qui est bien plus logique que sur la capture où la lumière n’est pas réellement visible sur le panneau auquel il est fixé. Il s’agit ici de la diffusion de la lumière.

    Deuxième exemple qui combine émissivité et reflet, nous avons garé un véhicule devant des panneaux publicitaires. On constate non seulement que les reflets (la réflexion du Ray Tracing) sur le capot sont bien plus précis, mais la diffusion des lumières des néons a encore une fois plus de sens. Cela se retrouve également sur les surfaces réfléchissantes comme l’eau.

    Ray Tracing reflexion

    Conclusion : Cyberpunk 2077

    Pour conclure, au niveau des performances en 1080p on aura besoin au moins d’une RX 5700 XT d’AMD pour être à 60 FPS de moyenne. Une RTX 3070 sera à 85 FPS de moyenne et les 3080 et 3090 atteindront respectivement 110 et 120 FPS de moyenne. En ajoutant le Ray Tracing et le DLSS en mode Quality on descendra à 93 et 99 FPS de moyenne pour les deux dernières cartes mentionnées.
    En 1440p, ça commence à faire mal puisque même notre RTX 3070 ne suffit plus à tenir les 60 FPS de moyenne. Il faudra se tourner vers les 3080 et 3090 qui ont réalisé 75 et 85 FPS de moyenne. En ajoutant le DLSS en mode performance on montera à 119 et 121 FPS de moyenne. Enfin on redescend à 65 et 72 FPS avec le Ray Tracing et le DLSS en mode Quality.
    Enfin, en 2160p c’est l’hécatombe puisque même notre grosse ASUS ROG Strix RTX 3090 ne fait que 46 FPS de moyenne. On passera toutefois à 88 FPS de moyenne en ajoutant le DLSS en mode Performance et la 3070 atteindra alors les 60 FPS. Une fois le Ray Tracing activé et le DLSS sur le mode Quality, on repassera néanmoins à 42 FPS de moyenne sur notre 3090.

    Le Ray Tracing apporte visuellement un plus sur un titre qui est déjà très beau sans cette technologie. On peut même aller jusqu’à dire que cette technologie participe vraiment à l’ambiance du jeu et illustre la volonté des développeurs de faire un rendu cinématographique. Évidemment, ajouter le DLSS même sans le Ray Tracing booste clairement les performances sans pour autant dégrader la qualité visuelle du jeu et c’est là le gros point fort de NVIDIA pour ce titre. Malheureusement nous n’avons pas pu remettre la main sur les rarissimes GPU de chez AMD pour la série RX 6000.



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