Test : GIGABYTE G32QC, un bon écran pour les gamers ?

En termes d’écrans, nous connaissons tous maintenant les moniteurs d’AORUS qui ont commencé à s’intégrer sur ce secteur assez fourni il n’y a pas si longtemps que ça. Jusque-là les écrans étaient estampillés AORUS, la filiale gaming de l’entreprise GIGABYTE. Et bien c’est fini puisque nous avons désormais trois références d’écrans frappés du logo GIGABYTE. Aujourd’hui dans la Cuisine du Hardware nous testons la référence la plus haut de gamme avec l’écran GIGABYTE G32QC. Un écran 32″ qui a des arguments à faire valoir.

Test de l’écran GIGABYTE G32QC, sommaire :

• Introduction et packaging
• Fonctionnalités
• Tests sondes
• Conclusion
• Galerie photo

Après avoir testé plusieurs écrans AORUS avec le FI27Q-P ou encore les CV27Q/F, nous nous attaquons aujourd’hui à l’un des trois premiers écrans GIGABYTE. Le moniteur G32QC offre une dalle de type VA sur une diagonale de 31,5″ avec une définition QHD (soit 2560 x 1440 pixels). Le pixel pitch est donc de 0,2724. Nous avons un taux de rafraîchissement à 165 Hz et un temps de réponse à 1 ms MPRT. Dalle VA oblige nous avons un bon contraste annoncé ici à 3000:1 en typique et la luminosité est annoncé à 350 cd/m². Le rétroéclairage est de type Edge. Notez que l’écran dispose d’une certification VESA DisplayHDR 400. L’écran dispose d’une courbure 1500R. Quant à la VRR, le moniteur est certifié FreeSync Premium Pro et NVIDIA G-Sync Compatible avec une plage VRR de 48 à 165 Hz. Pour la profondeur des couleurs, nous sommes en 8-bits et la dalle sera donc capable d’afficher 16,7 millions de couleurs. Quant aux espaces colorimétriques, GIGABYTE annonce 94% du gamut DCI-P3 et 124% du sRGB.

En matière d’ergonomie, ce moniteur GIGABYTE G32QC offre des possibilités assez limitées. En effet, nous pourrons l’incliner de -5° à +20°, mais pas de possibilité de le passer en mode portrait ni de le pivoter de droite à gauche. Nous pourrons seulement régler la hauteur en plus de l’inclinaison. Fort heureusement, il dispose tout de même du VESA 100×100 mm pour ceux qui voudrait le placer sur un support. Les angles de vision sont de 178° en vertical et horizontal. Ici pas de RGB, la marque reste sur un design sobre afin de réduire les coûts et de proposer un écran gamer abordable. Nous retrouvons bien sûr les fonctionnalités récurrentes de la marque avec Black Equalizer, Game Assist ou encore OSD Sidekick.

Pour parler du tarif, cet écran à destination des gamers recherchant un bon prix est vendu à 399,95 euros sur LDLC et à des prix bien supérieurs sur Amazon. Un coût qui à première vue, est vraiment bon, plus qu’à voir dans les pages suivantes s’il présente réellement un bon rapport qualité/prix.

À savoir : ne vous fiez pas aux contrastes dits « dynamiques ». Cela ne représente pas les mêmes valeurs lorsqu’elles sont comparées entre plusieurs écrans. Il s’agit surtout d’un gros bullshit commercial pour jouer à qui à la plus grosse en affichant des valeurs totalement démentielles pour impressionner les clients néophytes. Il faut se fier uniquement au contraste dit « typique ». Pour information, le contraste dynamique est annoncé à 12M:1 pour cet écran.

À savoir : une dalle 10 bits aura 1024 nuances de rouge, 1024 nuances de vert et 1024 nuances de bleu pour un total de 1024 * 1024 * 1024 soit approximativement 1,07 milliard de couleurs. Une dalle 8 bits signifie que nous avons 256 nuances de rouge avec 256 nuances de vert, mais également 256 nuances de bleu pour un total de 256 * 256 * 256 soit approximativement 16,7 millions de couleurs.
Mais il s’agit ici de nuances de couleurs, de profondeurs des couleurs en somme. Cela n’augmente pas l’espace colorimétrique puisqu’il ne s’agit pas d’ajouter des rouges plus rouges, mais seulement d’apporter plus de nuances entre les extrêmes qui sont couverts par l’espace colorimétrique. Ainsi, lorsque vous faites des dégradés sous Photoshop par exemple, il n’y aura plus cette impression « d’escalier ».

Mais avant d’aller plus loin dans ce test et de voir en détail l’ergonomie, la justesse des couleurs, l’uniformité de la dalle et les contrastes, gamma, etc. avec nos sondes, faisons le tour du packaging.

Packaging

GIGABYTE fait dans l’abordable pour cet écran et cela se ressent jusqu’au carton. D’une couleur kraft classique nous retrouvons juste des impressions en noirs présentant les lignes du moniteur et les références, logos, etc. Attention, écran 32″ oblige le carton est relativement imposant.

Quant au bundle, nous retrouvons :

• Câble d’alimentation
• Adaptateur secteur 19VDC 4.74A
• Câble DisplayPort
• Câble USB 3.0
• Câble HDMI
• Visserie
• Carte de garantie
• Guide d’installation multilingue

Aspect visuel  : GIGABYTE G32QC

Visuellement, cet écran est assez sobre pour un écran à destination des gamers. Pas d’éclairage RGB ici et pas de lignes supers anguleuses, du sobre avec seulement quelques petites courbes sympas au niveau de l’arrière de l’écran.

Pour continuer sur l’arrière de l’écran, celui-ci est soigné. On notera d’ailleurs que la partie supérieure dispose d’un design très fin avec le logo GIGABYTE sur le côté gauche. Sous ce logo nous trouvons la grille d’aération parce que oui, un écran ça chauffe aussi. De plus, le logo GIGABYTE se retrouve aussi sur la partie supérieure de la colonne du pied.

Pour parler du pied, celui-ci prend une place non négligeable sur le bureau tant il est épais et imposant. En forme de V, nous pouvons tout de même voir la mention « GAMING SERIES » au centre. Bref, prévoyez de la place sur le bureau ou alors prévoyez une fixation VESA pour vous passer, éventuellement, totalement de pied sur le bureau.

À l’arrière de l’écran, sur une partie inférieure nous retrouvons la connectique qui se compose de :

• 1 x port DisplayPort 1.2
• 2 x port HDMI 2.0
• 2 x port USB 3.0
• Connecteur d’alimentation de type Jack

Montage

Pour monter le pied de cet écran, la procédure n’est pas compliquée. Prenez la colonne du pied et placez le cadre dans son emplacement sur le dos de l’écran. En revanche, ici pas de système de clipse comme nous avons l’habitude de le voir, mais il faudra visser manuellement quatre vis à l’aide d’un tournevis. Hormis cette étape supplémentaire, le reste de l’assemblage est similaire. On va venir placer le pied sur sa colonne et on va visser la vis servant à maintenir l’ensemble.

Maintenant que nous savons à quoi il ressemble et que nous l’avons monté, regardons ce que cet écran propose en termes de fonctionnalités.

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