Test : GIGABYTE RTX 3090 GAMING OC 24G, une vraie TITAN

    Benchmarks GIGABYTE RTX 3090 GAMING OC 24G  : températures et consommations

    Système de refroidissement

    Pour ce stress test, nous passons par le logiciel OCCT avec le stress test GPU 3D pour une durée de 45 minutes. Précisons aussi que pour faire ce relevé spécifique, comme nous devons nous placer avec la caméra thermique parfaitement face à la carte graphique, nous installons la carte graphique sur une table de bench Dimastech au lieu de la laisser dans le boîtier. Celle-ci ne bénéficie donc pas du flux d’air d’autres ventilateurs et la carte se retrouve entièrement livrée à elle-même pour se refroidir, la température ambiante est bien sûr maintenue à 21-22 °C environ via un climatiseur. La température GPU est relevée via la lecture du logiciel GPU-Z sur la sonde. À la fin des 45 minutes de stress test, on a pu relever une température de 65 °C sur le GPU et seulement 64,1 °C en pic sur la backplate via la caméra thermique. Il faut avouer que nous avons été agréablement surpris de ces températures pour une carte aussi puissante. Le système de refroidissement est décidément vraiment efficace.

    Si on regarde la photo de la caméra thermique, on peut voir que le point le plus chaud se situe près du port NVLink.

    photo caméra thermique GIGABYTE RTX 3090 température backplate

    Consommation

    Toujours sous GPU-Z, nous pouvons voir les consommations de la carte graphique avec beaucoup de détails. Consommation tirée par le slot PCIe ou encore par chacun des ports PCIe 8-pins. Ainsi on constate que la consommation a atteint les 362,2 W pour l’ensemble de la carte graphique.

    Attardons-nous maintenant sur la moyenne du TGP durant nos benchmarks sur quelques jeux vidéos. Pour rappel, le TGP représente la consommation du GPU et des composants du PCB hors LEDs éventuels et ventilateurs. Le TGP est à ne pas confondre avec le TDP qui représente non pas une consommation électrique, mais une chaleur émise à dissiper qui est exprimée en Watts d’où le fait que les ventirads annonce un TDP, et on sait bien qu’un ventirad ne consomme pas 150 W ! Nous prenons ces mesures via le logiciel Frameview et prenons la moyenne de consommation lors de nos scènes tests.

    Ainsi, on peut constater dans chacune des trois définitions que la RTX 3090 a une consommation qui tourne entre 340 et 345 Watts. En effet, en 2160p on passe de 342,3 Watts sur Fortnite à 345,4 Watts sur Doom Eternal. En 1440p on passe de 339,4 Watts à 341,4 sur Doom. Enfin en 1080p la carte est légèrement bridée par le processeur et on passe de 330,5 Watts sur Red Dead Redemption II à 342 Watts pour Doom. Nous nous attendions tout de même à des consommations plus élevées. En effet, nous sommes pour ainsi dire au même niveau que la RTX 3080 GAMING OC 10G de GIGABYTE.

    Performances par Watts

    Puisque nous utilisons un nouvel outil pour relever plus d’informations lors de nos benchmarks, nous pouvons désormais afficher le rapport performance par Watts. Cette valeur est affichée en F/J (Frames/Joules). Plus la valeur est haute, mieux c’est. Comme nous le voyons, plus la définition est haute et plus les performances par Watts sont avantageuses. En effet, si l’on se base sur le jeu Fortnite, nous avons le meilleur rapport performances par Watts en 2160p et 1440p, en revanche en 1080p on passe en dernière position. Le même schéma se reproduit pour le jeu Red Dead Redemption II. Sous Doom Eternal également nous sommes en première place en 2160p et 1440p, en 1080p la carte RTX 3090 de GIGABYTE est en seconde place.

    Latence moyenne et NVIDIA Reflex

    Parlons maintenant de la latence moyenne dans les trois jeux que nous avons sélectionnés pour l’occasion : Red Dead Redemption IIFortnite et Doom Eternal. Comme on peut le constater, plus la définition est haute et plus la latence est grande, ce qui est logique. De même, plus la carte graphique est puissante et plus la latence est réduite, là encore ça suit une logique évidente.

    En 1080p, la latence de notre RTX 3090 représente passe sous la barre des 3 ms pour Fortnite avec 2,9 ms. Une latence de 2,2 ms est relevée pour Doom Eternal et 6,8 ms pour RDRII. En 1440p nous sommes à 4,9 ms, 3,6 ms et 9 ms pour les trois jeux dans l’ordre respectif. Enfin en 2160p nous passons à 13,8 ms, 9,1 ms et pour finir 16,9 ms. En comparaison, la RTX 2080 affiche des latences presque deux fois supérieures. Les latences sont globalement meilleures que celles relevées sur la RTX 3080, la différence est minime et ne se ressent pas réellement à l’usage, du moins pas à notre niveau puisque nous jouons que très peu.

    Pour revenir sur la technologie NVIDIA Reflex présentée plus tôt dans cet article, nous l’avons testée sous le jeu Fortnite. Le meilleur candidat pour ce type de test puisque ce sont les jeux esports qui ont le plus d’intérêt à montrer de faibles latences. Dans la même scène de test que nous utilisons pour relever les FPS, nous relevons une latence de 23,7 ms sans la technologie activée dans le menu du jeu et 16,3 ms avec lorsque le Ray Tracing est activé. Sans Ray Tracing nous passons de 13,8 ms sans Reflex à 10,9 ms avec.

    Test NVIDIA Reflex RTX 3090

    Passons maintenant à la conclusion de ce test.

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