Test : MSI RTX 2080 Ti DUKE 11G OC, une grosse carte graphique !

    Aujourd’hui dans la cuisine du hardware, nous testons l’une des petites dernières de chez MSI avec la grosse carte graphique MSI RTX 2080 Ti DUKE 11G OC : une carte relativement sobre qui mise son succès sur sa puissance.

    Carte graphique MSI RTX 2080 Ti DUKE 11G OC

    Introduction

    La carte graphique MSI RTX 2080 Ti DUKE OC 11G est une carte évidemment très haut de gamme ayant quelques MHz de plus que sa sœur, la TRIO X (1665 MHz contre 1635 MHz). Elle sera néanmoins moins imposante que la TRIO et dispose d’un TDP à 250W avec une alimentation en 2 x 8 broches. Vendue pour un prix moyen de 1300 euros sur LDLC ou encore sur Amazon, elle sera destinée aux grosses configurations avec de préférence au minimum un écran 4K.

    Test carte graphique MSI RTX 2080 Ti DUKE 11G OC

    Bien que le prix de cette carte soit nettement trop élevé, nous allons déterminer à l’aide de divers benchmarks ses performances réelles. Mais avant tout, un petit rappel des nouvelles technologie mises à l’honneur sur cette génération de cartes graphiques RTX Turing.

    Ray Tracing

    Le Ray Tracing est une technologie graphique particulièrement appréciée dans l’univers du jeu vidéo et de l’animation 3D. Cette technologie si appréciée permet de simuler le comportement physique de la lumière afin de créer les reflets sur les surfaces, ceci en temps réel, créant une similarité étonnante avec la réalité. Bien que cette technologie ne soit pas nouvelle, l’architecture Turing des cartes graphiques Nvidia RTX accélère jusqu’à 25 fois les opérations Ray Tracing par rapport à l’ancienne génération GTX, selon Nvidia. Voici une vidéo de présentation de cette technologie par Nvidia.

    GPU BOOST 4.0

    GPU BOOST 4.0 est une nouvelle version de cette technologie. Pour rappel sur la génération Pascal, GPU BOOST 3.0 diminuait la fréquence d’environ 13 MHz tous les 5°C à partir de 37°C jusqu’à la température maximale. Pour cause : baisser en même temps la tension afin de garder la température du GPU sous contrôle, mais aussi la consommation et les niveaux sonores. Il était important d’avoir un excellent système de refroidissement afin de ne pas être trop limité. Notez bien que nous pouvons modifier le TDP max sur les cartes Pascal, mais en aucun cas modifier les paliers de GPU BOOST.

    Avec le GPU BOOST 4.0, nous gardons le même principe de fonctionnement à une différence près. Nous pouvons maintenant modifier les paliers de températures créant la légère de baisse de fréquence qui sera désormais de 15 Mhz sur cette architecture Turing contre 13 Mhz sur Pascal. En restant toutefois dans les limites autorisées par Nvidia.

    DLSS

    Pendant la Gamescon, NVIDIA a dû faire face à un grand bruit venant des médias du web, sur une supposée perte de performances de la nouvelle génération Turing en comparaison à la génération Pascal. Nvidia a répondu en avançant des performances deux fois supérieures dans certaines conditions avec ce Deep Learning Super-Sampling (DLSS). La technique est-elle possible ? Selon NVIDIA, oui, via le super sampling 64x. Nvidia demande à des développeurs le build d’un jeu et effectuent une amélioration de rendu sur des milliers d’images pour les amener vers le 0 défaut, et analyse les données d’entrée/sortie qui permettent ce rendu.

    Un réseau neuronal est ensuite formé/formaté à cette tâche grâce à la « back propagation » (méthode d’apprentissage des spécificités induites de ces images). De ce processus est fait un modèle DNN (dans ce cas un auto-encodeur) qui va, tel un caméléon, calquer mais aussi apprendre de son comportement sur l’échantillonnage acquis. L’avantage de cette technique est qu’elle est bien moins coûteuse à mettre en œuvre que le sampling x64. Avec les Tensor Cores, on peut envoyer au model DNN une image brute aliasée de qualité dégradée (pour l’amélioration des performances) et d’en faire un rendu anti-aliasé en temps réel. Comment ces images sont-elles dégradées ?

    Selon NVIDIA, « techniquement », ce ne serait pas un upscaling car il n’y aurait aucun calcul d’image en faible résolution (qui créait un flou) et pas de down-sampling (extrapolation de l’image via le super-sampling et adaptée à une définition inférieure pour supprimer l’aliasing). Nous attendrons bien évidement que les premiers titres avec technologie DLSS paraissent pour étudier avec plus de précisions ces comportements.

    Configuration de test :

    Comme toujours pour tester une carte graphique nous avons besoin d’une configuration de référence, et voici donc le détail de notre configuration de test :

    Test carte graphique MSI RTX 2080 Ti DUKE 11G OC

    Packaging

    La boîte est d’une couleur majoritairement noire avec le logo DUKE centré, sur le bas nous allons retrouver les références de la carte ainsi que les technologies principales. C’est sur l’arrière que nous trouvons les caractéristiques techniques et fonctionnalités de cette carte.

    Quant au bundle, nous allons avoir dans une pochette noire :

    • CD d’installation des drivers et logiciels
    • Guide d’utilisateur rapide
    • Guide d’installation
    • Bande dessinée expliquant l’installation de la carte
    • Fiche de remerciement proposant l’enregistrement du produit
    • Feuille cartonné avec deux sous-verre détachable
    • Support à carte graphique
    • câble d’alimentation de 6 broches vers 8 broches

    Test carte graphique MSI RTX 2080 Ti DUKE 11G OC

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