C’est la triste nouvelle du jour, après un long moment pour AMD pour enfin lancer sa technologie Anti-Lag+ servant à concurrencer la technologie Reflex de NVIDIA, AMD doit revenir en arrière. En effet, nous en parlions il y a quelques jours, la technologie AntiLag+ d’AMD est vue comme un cheat par Steam et entraîne des bans. La chose s’est aussi produite sur d’autres jeux et AMD a visiblement pris la lourde décision de désactiver sa technologie via ses derniers pilotes.
AMD forcé de revenir en arrière sur sa technologie Anti-Lag+
Cette action a été motivée par le nombre croissant de joueurs rencontrant des interdictions de compte en raison de ce problème grave. Le nouveau pilote 23.10.2 a été publié seulement une semaine après le pilote 23.10.1 qui a été le premier à introduire la prise en charge d’Anti-Lag+ pour Counter Strike 2. Cependant, des inquiétudes concernant d’éventuels problèmes avec cette technologie étaient apparues au moins trois semaines auparavant avec des rapports de joueurs rencontrant des problèmes lors de son utilisation dans des titres tels que Call of Duty MW2, PUBG ou Apex Legends.
La société visait à offrir aux joueurs un moyen facile de réduire la latence dans de nombreux jeux en introduisant une version améliorée d’Anti-Lag. Cette technologie fonctionne au niveau des pilotes GPU en modifiant les DLL du jeu. Une méthode qui n’est pas utilisée par NVIDIA pour sa technologie NVIDIA Reflex qui remplit la même fonction, mais dépend des développeurs de jeux pour son implémentation. Au moins, de cette manière aucune chance d’être vu comme un cheat et de se faire ban pour rien.
AMD Software: Adrenalin Edition 23.10.2 is now available.
Release notes and download: https://t.co/VB03hBsdpJ pic.twitter.com/OdKch1Gf77
— AMD Radeon (@amdradeon) October 17, 2023
Il semble plutôt étrange qu’AMD n’ait pas envisagé les implications de cette approche avant de déployer la technologie auprès du grand public. Il semble que, bien que leurs intentions aient été bonnes, la mise en œuvre nécessitait clairement le soutien des éditeurs de jeux, au moins pour passer cette technologie en liste blanche. Il semble que ces étapes nécessaires aient été négligées.
