Aujourd’hui, dans la Cuisine du Hardware nous passons en test le clavier Cooler Master MK770 dans sa version Space Gray. Un clavier 95% wireless de type mécanique et à destination des gamers. Nous allons voir tout au long de ce test ce que ce clavier de chez Cooler Master vaut réellement.
Cooler Master MK770, le sommaire
Commençons par présenter ce produit en parlant un peu de ses caractéristiques techniques. Concernant ses dimensions et son poids, nous sommes sur un clavier au format 95% avec des mesures de 380,89 mm de largeur, 140,42 mm de profondeur et 42,9-45,51 mm de hauteur selon quels pieds sont dépliés pour le surélever. Son poids est de 1052 grammes sans le câble, un poids conséquent dû à une impressionnante batterie de 4000mAh. En parlant de la batterie et donc de la connectique, nous sommes donc sur du sans-fil fonctionnant soit en Bluetooth 5.1 (125 Hz) soit en 2,4 GHz (1000 Hz) avec une latence de 1 ms et une autonomie annoncée de 40 heures. Le câble permettant de le recharger fait 1,8 mètre comme bien souvent et est de Type-C (au clavier) vers Type-A (au PC).
Nous avons une structure de type Gasket permettant de réduire les vibrations à la frappe et donc le bruit tout en participant à un excellent confort de frappe. L’éclairage RGB présent propose 16,7 millions de couleurs et le tout est configurable via le logiciel Cooler Master MasterPlus. Enfin, les touches sont en ABS et non en PBT.
Cooler Master passe par des commutateurs Kailh Box Red V2 qui ont l’avantage d’être pré-lubrifiés. Cela permet d’améliorer la fluidité de frappe tout en réduisant le son émis lors de la frappe. Un aspect que l’on apprécie sur un clavier mécanique qui est bruyant de nature.
Ces switchs Kailh Box Red v2 nécessitent une force d’activation de 40g. En comparaison, c’est 5g de moins qu’un Cherry MX Red. La course ainsi que le point d’accentuation sont également raccourcis par rapport à ces derniers. En effet, le point d’activation est situé à 1,8 mm sur les 3,6 mm totaux. De plus, ces commutateurs sont hot-swappables. Cela veut dire qu’on peut les retirer à chaud pour les remplacer par d’autres switchs, par exemple ceux fournis dans le bundle puisqu’on les a déjà sous la main. Le changement se fait simplement en appuyant sur les pattes de verrouillage du commutateur et en tirant dessus. Précisons également que le PCB de ce clavier accepte les commutateurs à trois et cinq broches.
Pour parler du prix, ce clavier Cooler Master MK770 est proposé en moyenne à 120 euros environ. Nous verrons en conclusion de ce test si le prix est bon par rapport aux prestations de ce MK770, mais de prime abord c’est très bien parti.
Packaging
À l’image du clavier, le carton est très coloré à l’image de la marque avec une bonne dose de violet un peu partout. Sur la face avant nous avons une image du clavier. C’est sur l’arrière que l’on va retrouver les fonctionnalités qu’embarque ce clavier.
Au niveau du bundle, il est assez complet. Voici le détail de ce nous avons :
- Un câble USB
- Un guide avec les raccourcis claviers
- Un extracteur de keycaps et de switchs
- Un adaptateur USB-A vers USB-C
- Une plaquette de petits pieds siliconés
Petit bonus, nous avons aussi un lot de huit commutateurs Kailh Box White V2 clicky. Une sorte d’avant-gout aux claviers customs. En revanche, nous aurions aimé un petit lot de keycaps supplémentaire.
Aspect visuel et fonctionnalités du clavier Cooler Master MK770
Passons désormais au clavier en lui-même. Une fois le clavier retiré de son carton et posé en face de nous, pas de doute, nous sommes bien sur un clavier qui se veut qualitatif. Les matériaux utilisés et les finitions sont vraiment réussis et ça respire la qualité à plein nez. Nous sommes ici sur un thème couleur bi-ton mélangeant le classique noir avec du gris foncé. Un design très agréable à l’œil. Notez aussi que Cooler Master propose une seconde version en édition limitée nommée « Macaron » avec plus de couleurs sur un thème très coloré. Pour rappel, nous avons là la version « Space Gray ».
Sous le clavier, c’est ultra clean. Rien d’extravagant hormis quatre patins de couleur violets et les logos des règlementations obligatoires avec le numéro de série.
Ce qui peut surprendre de prime abord une fois ce clavier sous les mains, c’est son layout que l’on ne voit pas à tous les coins de rue. On notera par exemple l’emplacement de la touche suppr au-dessus de la touche Del et juste à la droite du F12. Pas d’inquiétude, un peu d’entrainement et on se fait très vite au placement de telle ou telle touche. De plus, la frappe agréable et tout de même silencieuse facilite la prise en main avec une sensation fort agréable à la frappe. Nous noterons aussi, mais ça n’affecte en rien l’usage, les doubles logos Windows et Mac sur certaines touches puisque ce clavier est également compatible avec l’OS de chez Apple. Finalement, nous sommes sur un hybride de clavier compact en conservant tout de même un vrai pavé numérique et ça, c’est pas à négliger si l’on cherche à allier petit clavier tout en conservant ce bon vieux pavé numérique pour rentrer des données sous Excel !
Sur le haut à droite nous bénéficions d’une bonne grosse molette en métal bien lourde et crantée. Celle-ci est multifonction et sert aussi bien à modifier le volume qu’à faire ce que bon vous semble puisqu’elle est aussi totalement programmable via le logiciel Master+. Cette molette est une réussite et c’est un vrai bonheur à utiliser.
Cooler Master passe par des commutateurs Kailh Box Red V2. Et tout comme les derniers claviers de chez ROG avec leurs commutateurs, ils sont pré-lubrifiés. À quoi ça sert ? À améliorer la fluidité du switch tout en réduisant le bruit qu’il émet.
D’un point de vue ergonomie, nous avons deux crans pour plus de contrôle sur la hauteur. Ainsi, nous avons au total trois niveaux.
Petite subtilité, le dongle se situe sous un des pieds, pratique pour le ranger sans risquer de le faire tomber par inadvertance en déplaçant son clavier !
Sur l’arrière droit du clavier se trouve le bouton pour switcher entre les modes de connexion. Ce sera juste à côté que se trouve le port USB Type-C pour le recharger ou simplement le connecter en filaire pour ne pas s’inquiéter du problème de batterie.
Parlons maintenant de l’éclairage RGB de ce clavier. Ici, il n’y a pas que du bon à dire. En effet, la position de la LED au sein des keycaps (la diode est positionnée en position haute par rapport au switch) fait que le lettrage sur le bas de la touche et sur la tranche face à nous des caractères spéciaux n’est pas très bien rétro-éclairé comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. Remarquez la touche 8 où l’underscore et l’anti-slash sont très peu éclairés, de même que la mention Impr. Ecran. La restitution de la couleur blanche qui peut paraitre jaunâtre sur certains claviers est ici bien restituée et nous ne notons pas de souci de couleurs.
Pour terminer cette partie, petite mention à la LED se situant entre les touches de la zone principale et le pavé numérique. Celle-ci s’éclaire en rouge lorsque le clavier est branché et en charge et clignote en bleu lorsqu’on passe le clavier en mode Bluetooth pour le connecter et enfin en vert quand on passe sur une connexion en 2,4 GHz.
Mine de rien, les petites finitions sur les côtés et les touches de violet discret par-ci par-là rendent très bien.
Passons à la suite.
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