Test : be quiet! Dark Power Pro 13 1600W

    Aujourd’hui dans la Cuisine du Hardware, après avoir testé la Dark Power 13 1000W, nous revenons maintenant avec notre test de la toute nouvelle alimentation be quiet! Dark Power Pro 13 1600W qui vient compléter la gamme avec des puissances plus élevées. En effet, les versions non Pro s’arrentent à 1000W et les versions Pro se déclinent sur du 1300W et 1600W, c’est cette dernière que nous avons ici entre les mains.

    Introduction : alimentation be quiet! Dark Power Pro 13 1600W

    Jusqu’à maintenant, le haut du panier chez be quiet! était tenu par la Dark Power 13, mais maintenant nous passons sur la nouvelle déclinaison avec des puissances plus élevées et un aspect beaucoup plus premium. Intégrant la dernière norme ATX 3.0 et deux connecteurs PCIe Gen5 offrant chacun 600W de puissance, nous sommes ici sur la certification 80+ Titanium. Pour rappel, celle-ci permet un rendement énergétique allant jusqu’à 95,9 % sur un courant alternatif entrant 230V. be quiet! annonce une consommation en veille inférieure à 0,06 Watt et est donc compatible avec la norme ErP. Cette nouvelle gamme Dark Power Pro 13 se décline sous deux puissances avec du 1300W et du 1600W.

    be quiet! atteint ce rendement élevé en implémentant un contrôle entièrement numérique de la topologie « Full Bridge + LLC », ce qui se traduit par un bruit d’ondulation plus faible et une excellente régulation de la puissance, en particulier par rapport aux solutions analogiques ou semi-digitales qui ne mettent en œuvre qu’un PFC numérique. La Dark Power Pro 13 s’appuie exclusivement sur des composants de qualité supérieure pour minimiser les bruits de sifflement (coil whine) et autres bruits indésirables souvent induits par les changements de charge extrêmes des cartes graphiques actuelles, tandis que les condensateurs japonais 105°C de longue durée garantissent une fiabilité maximale.

    Test be quiet! Dark Power Pro 13 1600W

    Le système de refroidissement repose sur un ventilateur Silent Wings de 135 mm monté sur un support sans cadre. Le design a été étudié en forme d’entonnoir pour mieux centrer le flux d’air sur les composants à refroidir au sein du bloc tout en diminuant les nuisances sonores. Ceci participe à améliorer sa longévité. D’ailleurs, elle est garantie pour une durée de 10 ans. Bref, nous avons ici le même système que nous avions sur la DPP12. Toujours pas de mode semi-fanless, be quiet! jugeant qu’il est toujours préférable de bien refroidir les composants et cela même au repos. D’autant que le ventilateur est simplement inaudible à basse vitesse, pourquoi s’en priver ?

    Nous avons également une fonction qui va nous permettre de transformer les six rails 12 V de cette alimentation en un seul rail via une « clé d’overclocking ». Ceci repose simplement sur un interrupteur sur une équerre PCI à installer dans un slot PCIe de son boîtier. Attention, c’est à enclencher uniquement lorsque l’alimentation n’est pas en marche. C’est un aspect intéressant quand on voit la surconsommation de certains composants haut de gamme ou lors de sessions d’overclocking poussées.

    On parle beaucoup de l’ATX 3.0 comme une petite révolution dans le secteur des alimentations, mais concrètement, ça signifie quoi ? Tout d’abord, rappelons que l’ATX est établi par Intel et consiste en un guide de conception. Du coup, l’ATX définit les exigences nécessaires à la bonne introduction du PCIe Gen5. Ici un point important c’est les pics de charge. En effet, même si l’ATX 2.4 autorise déjà des pics allant de 20 à 100% de charge sur une carte graphique, il n’y avait pas de valeur maximum. L’ATX 3.0 définit encore plus ce point en définissant des seuils de pics maximums de trois fois la consommation du GPU. Un bloc de 1200W par exemple doit être capable de fournir 2400W durant un court laps de temps (100 microsecondes). En effet, on prend donc trois fois les 600W du PCIe Gen 5 et on partage les 600W restant entre le CPU et le reste des composants.

    Concernant la connectique PCIe Gen5, aka le fameux 12VHPWR, il dispose de 12 conducteurs pour le transfert de l’électricité (6 x 12 V et 6 x masses) et de 4 lignes de signal qui servent d’interface de communication entre l’alimentation et les cartes d’extension. En effet, les nouvelles lignes de détection du connecteur 12VHPWR sont là pour améliorer l’interaction entre l’alimentation et le PC. Une alimentation ATX 2.X ne sait pas si et combien de connecteurs sont branchés. De même, les cartes graphiques ne reçoivent pas non plus d’informations de la part de l’alimentation. Le nouveau connecteur 12VHPWR a justement la capacité de travailler plus intelligemment.

    Pour rentrer un peu plus dans le détail, grâce aux broches de détection, l‘alimentation peut communiquer sa puissance maximale via les lignes SENSE0 et SENSE1. La charge maximale du connecteur 12VHPWR peut être définie en quatre paliers de 150, 300, 450 et 600 watts. Rappelons que la norme PCIe 5.0 stipule explicitement que la consommation de 600 watts ne doit pas être dépassée par la carte graphique. Selon la façon dont le bloc d‘alimentation ou le câble a défini la charge maximale autorisée, la carte graphique n‘essaiera pas de la dépasser, mais peut fonctionner avec des performances réduites ou ne pas fonctionner correctement si la puissance du bloc d‘alimentation est inférieure à ses besoins.


    Quant aux puissances disponibles, la version pro est donc déclinée en 1300W et 1600W, soit 100W de plus que sur les Power Pro 12. Quant aux prix recommandés, la première est à 409,90 euros et la seconde à 449,90 euros. En pratique, nous pouvons déjà les trouver chez LDLC aux prix de 439,94 euros et 479,95 euros.


    Packaging et bundle

    Au niveau du packaging, la marque allemande s’est lâchée et sort des sentiers battus. En effet, l’alimentation arrive dans un imposant carton majoritairement noir qui s’ouvre en deux parties avec uniquement la mention de la référence dans un relief brillant, la marque et le code-barre. Sur ce carton on retrouve seulement un fourreau avec une image du bloc sur la face avant et quelques informations techniques sur l’arrière. Notez que c’est ce fourreau qui tient les deux éléments de la boîte fermée. On n’a encore rien ouvert, mais on sent déjà que ça respire la qualité.

    Une fois la partie haute du carton retiré, l’aspect luxueux continue à se faire ressentir. Sur la droite on retrouve une seconde boîte. En l’ouvrant, on tombe de prime abord sur le manuel d’utilisation, le cordon d’alimentation et un sachet contenant la visserie, des serre-câbles, plein de velcros, des cables combs et bien sûr la clé d’overclocking. Une grosse feuille cartonnée très épaisse est alors visible avec la mention « DRIVE CABLES ». Dessous se trouvent tous les câbles SATA, Molex, et FDD. Sous ces derniers, une seconde grosse feuille cartonnée avec cette fois la mention « MAIN CABLES ». Ici se trouvent les câbles EPS, PCIe et 24-pins. À gauche de ce carton contenant tous les câbles, l’alimentation est posée dans son écrin, entourée d’un tissu protecteur.

    Aspect visuel

    D’un design loin d’être classique, cette alimentation est d’une couleur noire sur un bloc entièrement en aluminium tout comme la Dark Power Pro 12. Un léger effet brossé est présent et est clairement du plus bel effet. Alors que d’un côté sont présentes en relief avec un effet miroir les mentions « be quiet! » et « Dark Power Pro », l’autre côté reprend plus d’informations. En effet, nous y retrouvons le numéro de série, le détail de l’ampérage des rails, les logos et même un message d’avertissement.

    Test be quiet! Dark Power Pro 13 1600W

    Ainsi, sur un côté se trouve la mention be quiet! DARK POWER 13 avec un lettrage effet argenté/miroir. Aucun changement avec la Dark Power 12 qui présente le même design.

    De l’autre côté se trouve le numéro de série, les logos, avertissements et le détail de l’ampérage et des rails du bloc.

    Test be quiet! Dark Power Pro 13 1600W

    Remarquez que nous sommes sur une alimentation faite dans un bloc en aluminium anodisé.

    Test be quiet! Dark Power Pro 13 1600W
    Oui, je fais joujou avec mon nouvel objectif macro

    À l’arrière de la be quiet! Dark Power Pro 13 1600W, au niveau de l’entrée A/C se trouve une grille. Cela aide également au flux d’air permettant de mieux refroidir les composants. Concernant l’entrée A/C, elle est de type C19 et non C13 (nous sommes sur un bloc haut wattage). Rappelez-vous, nous avions aussi ce type de fiche sur la be quiet! Dark Power Pro 12 1200W que nous avions testé, mais également sur la CORSAIR HX1500i.

    Du côté de la connectique, nous sommes sur un design full modulaire. Nous retrouvons donc les classiques connecteurs pour la carte mère et le socket, les alimentations SATA et Molex et les PCIe avec en plus le PCIe 5.0. Notez le port OCK servant à connecter la clé d’overclocking permettant de permuter du mode multirails au mode monorail. D’ailleurs, on peut aussi voir sur chaque port les mentions 12V1, 12V2, etc., ce sont simplement des indicateurs pour savoir où se situent les différents rails.

    Pour continuer, sur le dessus de l’alimentation se trouve une fine grille en mesh recouvrant le ventilateur. Notez qu’il n’y a pas réellement de cadre au ventilateur Silent Wings 3, mais un design en forme d’entonnoir. Un design breveté permettant d’optimiser le silence de fonctionnement. Le dos de l’alimentation ne comporte qu’une petite étiquette dans un coin mentionnant que le fait d’ouvrir le bloc annule la garantie.

    Passons maintenant à la suite et regardons de plus près les caractéristiques techniques ainsi que la stabilité des tensions.

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