Phanteks : une marque qui fait beaucoup de bruit tant la qualité de leurs produits n’est plus à démontrer. Tant au niveau des boîtiers, comme le Enthoo Evolv X testé ici, que dans le matériel pour watercooling, test du réservoir Glacier R220 par ici. Les produits Phanteks sont souvent d’une grande qualité que ce soit au niveau des finitions qu’au niveau des performances. Aujourd’hui nous testons le waterblock CPU Phanteks Glacier C350i, à destination des socket Intel.
Waterblock CPU Phanteks Glacier C350i
Introduction et caractéristiques techniques
Disponible en plusieurs versions pour différents sockets (115X, AM4 et TR4), ce waterblock dispose aussi de plusieurs finitions. Outre le choix d’avoir un top en acétal plutôt qu’en acrylique, nous pourrons choisir sur ce dernier soit les cover plates soit en finition chromée, soit en finition anodisée. Nous retrouvons également deux petites bandes RGB à brancher via un connecteur 12V. Il pourra bien sur se brancher en séries sur d’autres composants RGB de chez Phanteks. L’éclairage RGB va être synchronisable avec MSI Mystic Light, ASUS AURA SYNC et Gigabyte RGB FUSION.
Au niveau de la conception, nous sommes sur du cuivre nickelé. Nous retrouvons une coldplate avec des microcanaux d’une hauteur de 5 mm espacés de 0,4 mm. Le joint utilisé est un Viton O-ring.
Ce waterblock CPU Phanteks Glacier C350i ne possède pas de Jetplate, alors est-ce un avantage ou un inconvénient ?
Pour le côté avantage c’est que le waterblock ne possède pas une entrée d’un côté et une sortie de l’autre, vous aurez alors le choix du sens de circulation du débit comparativement à un autre waterblock. Pourquoi ? Car le fait qu’un waterblock possède une jetplate va créer une résistance au niveau du débit si vous inversez l’entrée et la sortie du waterblock dans votre circuit. N’oublions pas que la jetplate permet d’injecter votre liquide directement sur vos microcannaux, tout en réduisant le diamètre d’entrée afin d’exercer une certaine pression sur ces dernières. Ce qui explique ici pourquoi Phanteks a choisi de si « gros » microcannaux.
Passons à l’inconvénient, le désavantage de ne pas posséder de jetplate dans son waterblock est que le liquide ira toujours vers les éléments les moins restrictifs car le liquide est fainéant s’il en a le choix. Donc dans la conception de ce waterblock et après que nous ayons été attentif dans la circulation du liquide de ce waterblock CPU, le liquide a tendance à passer sur les côtés des microcannaux plutôt qu’au centre ce qui peu avoir une potentiel influence sur les résultats thermique du CPU, ce que nous allons voir plus loin.
Nom commercial | Phanteks Glacier C350i |
Matière | Copper Base, Nickel plated, Acrylic Cover |
Dimensions | 35 mm (hauteur) x 90 mm (largeur) x 90 mm (profondeur) |
Poids | 200 g |
Filetage | 2x G 1/4″ |
RGB | +12V |
Compatibilité Intel | LGA 2011-3/LGA 115x |
La question à laquelle nous allons répondre à la fin de ce test est : ce waterblock vaut-il le coup de se délester d’une centaine d’euros (ici sur LDLC par exemple) ?
Packaging
Le waterblock arrive dans un carton très sobre de couleur foncée, nous avons une étiquette avec la référence du produit sur l’avant et la mention « Glacier Series » juste au dessus ainsi que sur les tranches.
À l’ouverture nous avons le waterblock dans son écrin et sous celui-ci va se trouver l’ensemble du bundle.
Le bundle se compose des éléments suivants :
- Un sachet contenant les câbles nécessaires au branchement du RGB
- Un tube de pâte thermique
- Le guide d’installation
- La visserie
- La backplate
Visuel
Visuellement, nous avons un top fait d’acrylique poli. Sur les parties inférieure et supérieure, nous aurons des caches aimantés qui vont recouvrir deux bandes LEDs RGB. Nous retrouvons le logo Phanteks sur le cache inférieur. Ces caches seront soit en métal anodisé comme ici soit en chrome selon la finition choisi au moment de l’achat. Les filetages sont positionnés horizontalement.
Une fois le waterblock démonté nous retrouvons bien entendu la coldplate, le top, les deux caches magnétiques, et le système de fixation du socket qui sert également à fixer le top à la coldplate.
N’oublions pas les deux petites bandes LEDs qui viennent se fixer sous les caches magnétiques :
Installation
Globalement l’installation de ce waterblock CPU Phanteks Glacier C350i n’est pas compliquée. Dans ce test nous allons l’installer sur une carte mère au socket 1151. Nous devrons dans un premier temps passer les quatre vis dans les trous correspondant au socket. Pas de panique les trous sont numérotés et indiqués directement sur la backplate, nous les passerons donc dans les trous du milieu (2). Puis nous placerons la backplate à l’arrière de la carte mère.
Prochaine étape, posez à plat votre carte mère en vous assurant que les quatre vis passent toujours dans les trous pour la fixation autour du socket. Nous viendrons ensuite placer quatre entretoises sur les quatre vis.
Enfin, vous n’avez plus qu’à poser le waterblock sur votre CPU, sans oublier de mettre votre pâte thermique et en retirant le film de protection sur la baseplate. Les quatre vis à main étant déjà fixées au waterblock il n’y aura plus qu’à rentrer le filetage de ces dernières dans les entretoises que nous avons posées sur la carte mère et à visser, toujours en formant une croix pour répartir équitablement la pression et donc l’étalage de la pâte thermique.
Enfin, si vous ne l’avez pas fait avant, vous devrez brancher le câble pour l’éclairage RGB du waterblock. Nous aurons donc un câble avec deux connecteurs venant se fixer sur chaque extrémité d’un même côté (côté droit). Nous pourrons ensuite connecter ce câble en série avec d’autres composants Phanteks jusqu’à un boîtier compatible ou jusqu’à une carte mère compatible.
Performances
Passons maintenant à nos benchmarks et regardons ce que vaut ce waterblock face aux autres qui sont déjà passés sur notre banc de test. Pour tester les waterblocks, notre pompe, réglée à 50%, envoie directement au waterblock CPU, puis passe par le radiateur avant de revenir dans notre combo réservoir/pompe. Nous relevons à chaque stress test la température ambiante de la pièce et nous lançons un stress test OCCT « Linpack » d’une durée de 20 minutes. Nous testerons les températures avec les ventilateurs à 25%, 50%, 75% et enfin 100%.
Avant de commencer voici notre configuration test de référence pour nos tests de waterblocks CPU :
- Processeur Intel Core i7-8700K
- Pâte thermique Arctic MX-4
- Carte mère ASUS ROG STRIX Z370-F GAMING (en test ici)
- Mémoire Corsair DDR4 VENGEANCE LPX 2X8Go 2400Mhz
- Alimentation Be Quiet Straight Power 10 800W (en test ici)
- SSD Crucial MX500 500Go M.2
- Table de bench Dimastech Mini V1.0
Pour la partie watercooling nous utilisons :
- Réservoir Phanteks Glacier R220 (en test ici)
- Pompe Barrow DDC SPB17-S
- Embouts Aphacool
- Radiateur EK-CoolStream XE 240
- Ventilateurs Noctua NF-S12B Redux-1200 PWM
Quant à la pâte thermique, il s’agit toujours de la Arctic MX4.
Ventilateurs à 25% fréquence stock
Avec la ventilation des ventilateurs à 25%, nous constatons que la température maximale atteinte est de 85 °C avec une moyenne de 69°C. La température de la pièce est relevée à 22,9°C au début du benchmark.
Ventilateurs à 50% fréquence stock
Ventilateurs à 75% fréquence stock
Ventilateurs à 100% fréquence stock
Moyennes des Delta T
Bien que nous soyons toujours perplexe quant à la précision des valeurs Delta T (la température maximale atteinte en charge sur le processeur moins la température ambiante de la pièce) voici un tableau regroupant pour chaque waterblock une moyenne des quatre Delta T obtenues sur notre série de tests. Ce waterblock Phanteks Glacier C350i est ici troisième du classement avec un Delta T à 54,725°C.
Conclusion
Pour conclure le test de ce waterblock CPU Phanteks Glacier C350i, nous sommes globalement satisfaits. En effet ce wb se place en troisième place de notre comparatif. De plus, l’éclairage RGB est réussi et nous avons un design recherché et sympathique avec deux choix de finition. Vendu pour un prix moyen d’une centaine d’euros sur le site LDLC par exemple, ce waterblock est une bonne référence.
Finalement, l’absence de la jetplate combinée avec une coldplate avec des microcanaux plus massif qu’habituellement nous donne des performances très satisfaisantes. En effet, nous sommes en troisième position sur notre moyenne des Delta T !
Considérant tout ceci, c’est évidemment un HC d’or que nous décernons à ce waterblock CPU Phanteks Glacier C350i. Nous regretterons seulement son prix qui est quand même d’une centaine d’euros.
Pour
- Performances globales
- Design
- Pas de sens prédéfini
Moins
- Prix
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