Test : PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC

    Aujourd’hui dans la Cuisine du Hardware, nous passons en test la carte graphique PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC. Une carte qui se destine à du gaming en 1440p/2160p et qui repose sur la toute nouvelle gamme SUPER de NVIDIA. Voyons tout au long de ce test les performances de cette carte en matière de jeux vidéo, applicatifs, mais aussi consommation, températures et bien sûr des latences afin de vérifier si PNY propose avec ce GPU un bon modèle.

    Notre test de la carte graphique PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC

    Avant de commencer ce nouveau test, rappelons que la RTX 4080 SUPER se destine à remplacer la RTX 4080 sur le marché. Attaquons maintenant le technique et pour parler des caractéristiques techniques, ce GPU AD103-400 dispose de 10 240 cœurs CUDA contre 9 728 sur la RTX 4080 classique. Nous disposons de 80 RT Cores de 3e génération et 320 Tensors Cores de 4e génération. En comparaison, la RTX 4080 est à 76 RT Cores et 304 Tensors Cores.

    La mémoire cache L2 est toujours de 64 Mo. Quant à la configuration mémoire, nous avons toujours 16 Go de mémoire GDDR6X sur un bus de 256 Bits. Avec des puces fonctionnant à 23 Gbps au lieu de 22,4, la bande passante augmente légèrement pour passer à 736,3 Go/s au lieu de 716,8 Go/s. Pour les fréquences, nous sommes à 2295/2550 MHz sur la référence, mais notre VERTO OC bénéficie d’un OC d’usine passant la fréquence Boost à 2565 MHz, soit un très léger OC. Avec un TDP de 320W, l’alimentation se fait via un connecteur 12VHPWR.

    Rappelons qu’aujourd’hui et depuis 2018 où la première carte RTX a été lancée, plus de 500 jeux sont compatibles RTX avec du Ray Tracing, mais aussi du DLSS, ces composants faisant maintenant intégralement partie de l’écosystème vidéoludique.

    Nous avons le NVIDIA Encoder (NVENC), et il se trouve dans sa 8e génération. Alors que sur Ampere le NVENC ne faisait que du décodage, sur Ada Lovelace il est également capable de faire de l’encodage. Précisons qu’il s’agit ici d’un module indépendant sur le GPU qui a pour but de libérer les ressources du CPU.
    Mais ce n’est pas tout puisque nous avons même un encodeur AV1. Ce dernier combiné à l’architecture Ada Lovelace est 40 % plus efficace que le codeur H.264 utilisé dans les GPU de la série GeForce RTX 30 sur une définition 1080p et même 50% en 1440p et 2160p. D’ailleurs, à débit équivalent et donc à poids équivalent, l’AV1 permet une meilleure qualité pour enregistrer ses gameplay et uploader ses vidéos sur YouTube que le H.264. Concrètement, cela permet aux streameurs et créateurs de contenus d’augmenter la qualité de leurs enregistrements et les exports vidéo sont également bien plus rapides.

    Tout ceci permettra aux utilisateurs qui diffusent aujourd’hui des flux en 1080p d’augmenter la définition de leurs flux en 1440p tout en exécutant les fonctions de décodage et de codage. Le logiciel OBS optimise également les pipelines d’encodage afin de réduire la charge de travail de 35% pour tous les GPU NVIDIA et prend en charge l’AV1 depuis la version 28.1.


    En matière de prix, NVIDIA annonce sa RTX 4080 SUPER à 1109 euros en France. En comparaison, la RTX 4080 classique est affichée à 1329 euros. Nous avons donc déjà une baisse de la tarification pour des performances au moins équivalentes, c’est ce que nous allons voir en détail dans les prochaines pages de notre test. En pratique, pour notre PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC, nous la trouvons au prix de 1110 euros chez PC Componentes ou encore à partir de 1200 euros sur la marketplace Amazon. Nous reviendrons sur la tarification en conclusion de ce test.


    Packaging : PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC

    Au niveau du packaging, nous avons sur un fond blanc à l’avant la référence et divers logos accompagnés d’une image de la carte graphique. C’est sur l’arrière que nous allons avoir des détails concernant les spécificités techniques de l’engin.

    Dans le bundle, nous trouvons un adaptateur 3*8-pins vers 12 VHPWR et un support pour tenir la carte droite dans un boîtier.

    PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC : aspect visuel et système de refroidissement

    Visuellement, nous sommes sur une grosse carte qui propose globalement de bonnes finitions, même si par endroit ça fait trop plastique. Nous sommes sur des dimensions de 340 mm de longueur, 144 mm de largeur et 61 mm de hauteur. Remarquez sur le côté backplate la grande « Screen Cooling » ou « fenêtre de refroidissement ». Il s’agit simplement d’une grande ouverture permettant de laisser passer l’air afin que le flux traverse entièrement la carte au lieu de stagner au cœur de la carte.

    Nous sommes sur un système de refroidissement à trois ventilateurs avec un ventilateur central tournant dans un sens inverse aux deux autres afin de réduire les turbulences et d’améliorer le flux d’air. Bien évidemment, nous sommes sur un fonctionnement semi-passif : les ventilateurs ne tournent que lorsqu’un certain seuil de température est atteint sur le GPU.

    Sur les tranches, c’est très sobre, du carénage et une jolie vue sur le radiateur. Sur la droite on retrouve l’inscription « GEFORCE RTX » et au centre nous avons le logo PNY de l’entreprise.

    Le connecteur d’alimentation 12VHPWR se situe d’ailleurs sur la tranche de la carte.

    Au niveau des extrémités, nous avons l’équerre PCIe avec la connectique vidéo composée de trois ports DisplayPort 1.4a et d’un port HDMI 2.1. L’autre extrémité de la carte présente simplement un carénage fermant la carte.

    Nous avons bien évidemment un petit éclairage sur cette carte. Très léger, nous avons le logo PNY qui est rétroéclairé en blanc sur la tranche.

    Caractéristiques techniques : PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC

    Nom commercial PNY RTX 4080 SUPER VERTO OC
    Moniteurs supportés 4
    CUDA Cores 10 240
    Architecture Ada Lovelace
    TMU 320
    ROP 112
    Tensor Cores 320 (4e gen)
    RT Cores 80 (3e gen)
    Fréquence GPU Base : 2295 MHz
    Boost : 2550 MHz => 2565 MHz (+1%)
    Fréquence mémoire 23 Gbps
    RAM 16 Go GDDR6X
    Bus 256-bit
    Bande passante 736,3 Go/s
    Cache L2 64 Mo
    Taille 3 slots
    Sortie vidéo 3 x DisplayPort 1.4a
    1 x HDMI 2.1
    Alimentation 16-pins
    Alimentation recommandée 700 W
    Dimensions L=340 W=144 H=61 mm
    DirectX 12 Ultimate
    OpenGL 4.6

    Passons à la suite et regardons de plus près l’architecture Ada Lovelace.

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    1 COMMENTAIRE

    1. Quand je regarde les résultats, comme depuis la sortie de cette génération de carte graphique, je ne peux m’empêcher de penser que ce fossé « voir même grand canyon) entre une RTX4080 et 4090 est une aberration pure et simple.
      Que c’est complètement stupide de faire une gamme de cartes graphiques ou les modèles les plus bas dans la gamme sont au mieux équivalent avec la génération précédente et qu’il semblerait presque y avoir une génération d’écart entre les deux modèles les plus haut de gamme.

      Pour moi la nouvelle génération, niveau réel intérêt n commence qu’avec la 4070Ti ou Ti Super a la limite 4070 Super.

      Car quand je vois qu’une 3060Ti était plus performantes qu’une 2080 Super et qu’une 4060Ti est inférieure ou égale a la 3060ti selon les résolutions.
      Ou qu’une 4070 est inférieure ou égale a une 3080 en haute résolution.
      Il y’a plus qu’un problème et de façon criante.

      C’est bien beau qu’elles consomment beaucoup moins mais les joueurs PC, si vraiment les économies d’énergie étaient leurs priorité et ce bien avant les performances, ils seraient tous sur laptop ou

      NVIDIA a vraiment fait n’importe quoi avec cette Gen et cela semble bien parti pour que ce ne soit pas mieux avec les RTX 5000 qui commenceront a sortir d’ici quelques mois !

      J’ai réussi a trouver une 4070Ti Strix au même prix qu’une 4070 Super au MSRP, j’espère qu’elle tiendra le coup en 3k quelques années mais a moins d’un changement drastique de politique tarifaire chez Nvidia ma prochaine carte graphique sera une AMD même si l’écart de performances est important.
      Mais surtout au delà d’une certaine puissance c’est tt le reste qui ne suivra plus et y compris mes écrans d’autant plus que le GAP visuel est minime en comparaison de la puissance nécessaire a cette différence quasi inexistante.

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